Qui suis-je?

Barrack Jobama
Avant d'être un joyeux vagabond, j'étais président des États-Unis.

Peut-être vous demandez-vous qui je suis. Si vous ne voulez pas le savoir, allez faire autre chose! Mais si vous êtes curieux, voici une réponse.

Je m'appelle Jonathan. Je suis dans la vingtaine, originaire de Montréal, une ville de la province de Québec, au Canada. Ma profession: ... disons, que... je suis un athlète aventurier. Je voyage, m'entraîne, cherche à en apprendre le plus possible sur à peu près tout mais surtout sur l'entraînement. Par entraînement, j'entends tout ce qui peut me rendre plus fort, plus flexible, plus résistant, plus apte à réussir n'importe quelle tâche que j'aurai à réaliser. Ça inclut aussi une importante préparation mentale et une quête de ma propre maîtrise.

Voici un bref curriculum. J'ai toujours été très actif, autant physiquement que mentalement. J'avais toujours besoin de bouger, et les seuls moments où je ne bougeais pas, c'était parce que mon attention était entièrement portée sur un quelconque objet de fascination. Autant dire qu'à l'école, j'étais turbulent et n'écoutais pas en classe.

Ayant un surplus d'énergie, mes parents m'ont inscrit à un cours de gymnastique, lorsque j'avais six ou sept ans. Je n'y suis pas resté bien longtemps, mais j'y ai appris quelques bases intéressantes. J'ai ensuite fait du judo. Puis, ma famille a déménagé, je n'ai pas pu continuer le judo (mais j'aimais vraiment ça!), et j'ai été inscrit à une autre école. J'ai été chanceux. Parce qu'à cette école, à chaque année, certains professeurs et élèves sélectionnés préparaient un spectacle de cirque. La préparation de ce spectacle pouvait prendre jusqu'à six mois, et le résultat était très bon pour des élèves du primaire! C'est là que j'ai été choisi pour faire un numéro d'acrobatie. Ça a réveillé en moi l'envie de faire de la gymnastique, et l'année d'après, mes parents m'ont inscrit au meilleur club de la province: IMCO (Centre Immaculée-Conception), plus tard renommé Centre Père Sablon.

J'ai passé les douze années suivantes à faire de la gymnastique. Je me suis entraîné jusqu'à un peu plus de quarante heures par semaine (mais vingt-quatre heures seulement en moyenne) et ai souffert de nombreuses blessures, pour atteindre le niveau national et y avoir des résultats probants à plusieurs épreuves lors de compétitions.

Mais je remettais en question la nécessité de compétitionner. Au bout du compte, je ne voyais pas pourquoi je devrais me préparer pour un seul moment de gloire, alors que pour moi, l'important était de toujours être prêt, peu importe ce qui arrive. Pourquoi faire autant de sacrifices, autant d'efforts, simplement pour démontrer devant des juges que je peux être meilleur que d'autres? Une fois mon moment de gloire passé, après que j'aie fait la fierté de mon club, de ma province et ultimement de mon pays, qu'est-ce qui reste? Prendre ma retraite en tant qu'athlète, me souvenir du bon vieux temps, et souffrir de mes blessures? Non merci. J'aime la gymnastique, mais pour moi, la gymnastique, tout comme l'entraînement, doivent être faits pour soi-même et non pas pour les autres. Peu importe les buts, il faut le faire pour soi, et non pas le voir comme un sport, mais comme son art, comme quelque chose qu'on polit avec l'expérience, et non comme une performance qui finit par s'éroder avec l'âge. Quelque chose que l'on peut un jour transmettre, et qui peu importe la situation, nous sera d'une aide inestimable, ne serait-ce que grâce aux qualités que l'on aura obtenues par la pratique. L'entraînement, c'est ce qui ouvre les portes, et nous permet d'aller et venir comme bon nous semble.

C'est dans cet état d'esprit que j'ai commencé à ajouter diverses techniques d'entraînement à ma gymnastique. Pendant des années, j'ai recherché des techniques qui me permettraient de m'améliorer n'importe où, peu importe mes ressources.

Ensuite, à l'âge de vingt ans, je suis allé faire un tour chez les pompiers. Puis, en ressortant des pompiers, je suis retourné brièvement à la gymnastique, avant de participer à des recherches sur l'augmentation des capacités liées au combat, et de faire une courte incursion dans le monde des arts martiaux.

Après quoi, j'ai tout quitté, et j'ai continué de m'entraîner tout seul, autant chez moi que dans un boisé situé à quelques kilomètres. Puis, je me suis intégré à la scène de parkour montréalaise, m'y faisant beaucoup d'amis et trouvant une discipline avec laquelle je suis parfaitement en accord.

Puis, je suis parti voyager. Dans le but de relever des défis, d'apprendre à me débrouiller, de découvrir mes vraies ressources, de rechercher d'autres techniques d'entraînement, de rencontrer des gens avec qui poursuivre mon entraînement, et de naviguer parmi une immense mer d'opportunités. Aussi dans le but de libérer mon esprit, de me détacher de mes illusions et de me défaire des images que j'ai, avec pour résultat de me connaître réellement.

Je me suis arrêté à Vancouver, où j'ai travaillé pour Vancouver Circus School, Inner Ring, et vécu chez Project Warrior, où j'ai aussi entraîné des gens. J'ai aussi travaillé un peu pour l'industrie du film, comme modèle, et j'ai démontré mes capacités sur la rue lorsque je manquais d'argent.

Ça m'a donné la chance d'apprendre beaucoup de choses intéressantes, de m'entraîner fort, et maintenant, je suis prêt à repartir pour vivre de nouvelles aventures! Quels sont mes buts?

Je veux parcourir le monde sur le pouce ou à pied, dormir dehors à peu près tout le temps, avoir des problèmes pour pouvoir trouver des solutions, apprendre les arts martiaux, développer une force, une endurance et une flexibilité surhumaines, faire du parkour partout, rencontrer des gens intéressants, et aider le plus de gens possible sur mon chemin. Tous les pays m'intéressent, et j'espère avoir la chance d'arriver à plusieurs endroits avec quasiment rien, et avoir à me créer une nouvelle vie à partir de zéro à chaque fois.

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